dimanche 13 novembre 2016

Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis


        Il avait contre lui 80% des américains (1), la plupart des journaux et médias, un parti démocrate soudé,  une campagne moins fortunée que celle de sa rivale, des scandales et des polémiques à répétition et même la plupart des grandes figures de son propre parti, sans parler de toutes les personnalités ayant prit position contre lui... Pourtant, "Il" a réussi son pari : conquérir la maison blanche. Désormais, le président Trump, vulgaire, misogyne, raciste, inexpérimenté et sans réel plan économique ou diplomatique; va décider des grands axes de la politique américaine pour les quatre prochaines années.

Maintenant qu'il est certain que "le Donald" deviendra le quarante-cinquième locataire de la maison blanche, les américains n'ont désormais d'autres choix que de lui dérouler le tapis rouge. Laissera-t-il derrière lui un "héritage" durable ou bâtira-t il un château de carte voué à s'effondrer ? Il est vrai que la question se pose rarement pour un promoteur immobilier, mais le désormais président des États-Unis ne nous a jamais vraiment rassuré sur la solidité de son expérience et de son caractère afin d'assurer le poste de "commander in chief".

Il est des événements qui nous donnent l'inspiration et l'énergie de nous investir pour nous améliorer nous mêmes mais également pour défendre nos idées. Il faut croire que l'élection de Donald Trump à la présidence en fût un. La raison eut put être autre. Mais les choses sont ainsi faites que "L'âne en colère" est issu du 8 novembre 2016 et du résultat potentiellement historique qui a marqué ce jour. Si aujourd'hui, presque partout, le monde semble se transformer en vaste blague, ce blog a, lui, la modeste prétention de défendre ce qui paraît juste à son auteur.

Si certains peuvent atteindre leurs buts contre vents et marées, alors pourquoi en serions nous moins capables ? Et quand bien même nous ne le serions pas, n'est-il pas de notre responsabilité de défendre nos principes ?

Car, aussi insignifiantes que nos actions puissent être, elles n'en demeurent pas moins grandes. Grandes car elles manifestent notre volonté de ne pas plier, de ne pas fuir, mais de faire face à ceux qui voudraient nous réduire au silence, par haine, par mépris ou par lâcheté. Et ces gens sont de plus en plus nombreux, qu'ils soient farouchement "anti-système" ou bien pensants, ils cherchent à imposer, consciemment ou malgré eux, leurs vues, souvent empreintes d'idéologie. Ils sont libres, au moins en apparence. Moi aussi. Et je refuse de céder à leurs sirènes.

De la même façon que l'arrivée d'un Trump à la magistrature suprême ressemble à une blague, ce blog n'a aucune vocation à se prendre au sérieux. Il n'est qu'une minuscule goutte, presque invisible dans l'océan appelé Internet. "L'âne en colère" ne s'intéressera qu'à ce qui lui plaît, parlera seulement quand cela lui siéra et ne dira que ce qu'il pense, sur le ton qui lui conviendra.

Et c'est ainsi que je m'adresse à vous, qui, je l'espère, prendrez plaisir à lire "l'âne en colère". Vous et moi ne prétendons pas imposer nos vues et nos opinions à tout un chacun, mais nous voulons les partager et les confronter. N'ayons pas peur de la critique, et nous serons libres. N'oublions surtout pas que tous boxeur prend des coups. Certes, cela peut être douloureux, mais gardons en mémoire qu'il en va de notre devoir moral et ainsi ne renonçons pas à notre liberté au profit de notre sécurité ou de notre orgueil, quand bien même cela pourrait sembler être une voie plus facile. Car comme l'écrivit un jour mon illustre homonyme : "Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis".

- John Milton

(1) How Hillary Cliton is preparing to debate Donald Trump, You Tube. 

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